Évaluation des pratiques professionnelles (EPP)
Construction d’outils pour l’EPP de prescription médicamenteuse
Le consultant peut vous aider dans la construction d’outils d’évaluation des pratiques professionnelles (EPP) individuelles et collectives de prescription médicamenteuse à partir des données de prescription archivées par les logiciels métiers de votre établissement.
Choix d’un domaine thérapeutique ou d’un champ d’indications - Définition du panier de médicaments objet de l’étude - Extraction des données de prescription archivées par votre logiciel métier – Importation dans une base de données Microsoft Access – Construction de la base et des outils graphiques associés ;
François PESTY possède une solide expérience dans la construction d’outils de restitution individuelle et collective des pratiques de prescription médicamenteuse, accumulée lors de ses mission d’accompagnement des caisses de la région Languedoc Roussillon sur des campagnes « pilotes » de visites médicalisées des délégués de l’Assurance maladie sur le médicament : http://puppem.com/Pages/APO.aspx.
Entrer dans une démarche d'amélioration de la qualité en matière de prescription médicamenteuse, nécessite de disposer des outils de restitution individuelle des pratiques !
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Profil détaillé de prescription (exemple des antibiotiques)
Le profil détaillé de prescription présenté ci-contre (cliquez sur l’image pour ouvrir un pdf plus lisible) a été obtenu chez ce médecin généraliste languedocien à partir des données mensuelles de remboursement de ses patients, détenues dans les bases régionales de l’Assurance maladie (ERASME). Un panier comprenant les 22 antibiotiques les plus fréquemment utilisés dans les infections respiratoires hautes et basses et cutanéo-muqueuses a été retenu pour cette EPP. Sur l'année écoulée, cet omnipraticien a prescrit en moyenne chaque mois l’un de ces antibiotiques chez 74 patients différents. L’amoxicilline, antibiotique de 1ère intention dans la grande majorité des infections respiratoires (angines à SGA, pneumonie communautaire aiguë supposée à pneumocoque, notamment) d’après les recommandations Afssaps de novembre 2005, n’est utilisée par ce praticien que chez 4% de sa patientèle, et chez guerre plus de malades lorsqu'elle est associée à l'acide clavulanique (stratégie à privilégier selon les mêmes experts dans l'OMA, la sinusite maxillaire aiguë...). En revanche, il prescrit chez un tiers de ses patients une céphalosporine de 3ème génération, le cefpodoxime (ORELOX®) et chez un sur six, un macrolide, la clarithromycine (NAXY®/ZECLAR®). Le coût moyen d’un traitement par amoxicilline est dix fois plus faible que par pristinamycine (PYOSTACINE®)... Sans outil de restitution des pratiques, il n'est pas envisageable, même avec la meilleure volonté, de s'inscrire dans une quelconque démarche d'amélioration de la qualité des prescriptions...
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Analyse graphique de la prescription (exemple des anticholestérols) :
Un panier d’une trentaine de stratégies thérapeutiques hypolipémiantes a été constitué pour construire l’analyse graphique ci-contre (cliquez sur l’image pour ouvrir un pdf plus lisible, vous rendre à la page 3). Un historique de deux ans de prescriptions mensuelles au démarrage de l’étude permet de tracer les courbes pour chaque molécule ou associations de molécules (classes ATC, cumulant princeps et génériques le cas échéant), et pour chaque dosage disponible (exemple, pravastatine 10, 20, et 40mg). Se dessine alors l’évolution de sa pratique de prescription dans la prise en charge du patient dyslipidémique. Progressivement l’omnipraticien avait fait de TAHOR® 10mg sa stratégie de 1ère intention, chez près d’un quart de ses patients. Après les passages répétés d’un DAM (délégué de l’Assurance maladie) ayant adopté une argumentation sensiblement différente de celle habituellement soutenue par les visiteurs médicaux de l’industrie pharmaceutique (Recommandations Afssaps mars 2005, bénéfice en terme de réduction de la mortalité totale, étude « MEGA »...), ce clinicien a promptement abandonné l’atorvastatine en première intention et repris l’habitude de prescrire une statine, dite de 1er choix (car présentant les meilleurs niveaux de preuve clinique, et les coûts de traitement les plus bas), pravastatine et simvastatine (>60% de la patientèle traitée). Au bout de quelques mois, un cinquième de ses patients est à présent sous pravastatine 10mg...
De tels outils de restitution peuvent être construits à partir d’une extraction des données de prescription archivées avec les progiciels hospitaliers.