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Hôpitaux, cliniques, ARS, HAS, DGOS..., éditeurs de logiciels : Optimisez l’informatisation du circuit du médicament !

>>> Pour sécuriser et accroître l’efficacité, au meilleur coût, de la prise en charge thérapeutique du patient hospitalisé ou ambulatoire et du résident

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François PESTY
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Pétition 1
Pétition 2

 

Marges de progrès - propositions d'amélioration (Cf. Communiqué de presse du 15/06/2008)

Inventaire de quelques « vulnérabilités » pour lesquelles des « défenses » sont néanmoins possibles...

1/ Prise en compte des traitements en cours chez le patient entrant

Aucun logiciel ne facilite actuellement la « réconciliation » des traitements en cours chez le patient à son arrivée à l’hôpital. Faut-il souligner l'importance de ce travail préalable à l'élaboration de tout projet thérapeutique pour le patient, du fait de la fréquence non négligeable d'erreurs médicamenteuses évitables comme cause de l'hospitalisation. Et pourtant, ce serait aujourd’hui possible, fiable, à partir de données exhaustives désormais accessibles pour plus 60 millions de français et relativement simple à mettre en œuvre... Ajoutons qu'en la matière, les exigences de pratique professionnelle envisagées par le manuel « pilote » de certification des établissements de santé, V2010, sont très claires ! (Cf. tableau ci-dessous)

Critère 24.c « Continuité du traitement médicamenteux » (V2010, HAS 06/2008)

Niveau

N1

N2

N3

N4

Exigence

Il existe des procédures définissant la prise en charge du traitement médicamenteux lors du séjour hospitalier.

L’établissement met en place

un système de recueil, d’analyse et de documentation systématique

du traitement du patient à l’admission pour établir un bilan comparatif, assurer la continuité et diminuer les erreurs.

Ce bilan comparatif

est mis en œuvre systématiquement.

Les dysfonctionnements sont analysés et des
ajustements proposés

si nécessaire.

Pour mémoire, la qualification des niveaux à titre provisoire (version pilote) :
  • N1 : Réponse minimale ou formalisation incomplète des pratiques ou de l’organisation ;
  • N2 : Organisation en place ou formalisation de l’organisation et des pratiques ;
  • N3 : Fonctionnement maîtrisé avec implication des professionnels et communication organisée ;
  • N4 : Démarche évaluée ou amélioration continue.

D’où l’idée suivante :

>>> Informatiser le bilan thérapeutique du malade entrant en s’appuyant sur les données détenues sur les serveurs de l’Assurance maladie et accessibles depuis un an pour les médecins libéraux via le téléservice « historique remboursement » !


Voir le diaporama : 3 diapos pour vous convaincre

(extraites d'une présentation faite au GMSIH devant l'équipe projet « Informatisation du circuit du médicament » le 13/06/2007)


2/ Valorisation des informations comparatives sur le médicament - Aide décisionnelle - Systèmes experts

Les informations hors AMM : Les avis de la commission de la transparence (et donc, les SMR, ASMR, la place dans la stratégie thérapeutique, la population cible, ses conclusions) ; Les fiches de bon usage (plus d’une vingtaine aujourd’hui) ; Les recommandations de bonne pratique ; Le médico-économique..., bref, tout ce qui concoure à l’évaluation comparative du médicament, une connaissance des plus pertinentes pour la prise de décision, n’est jamais exploité dans nos solutions applicatives !

Ne serait-il pas déjà temps de quitter l'ère des dinosaures de l'informatique médicale, ces logiciels « traitement de texte », qui facilitent tant la vie des médecins. En effet, il leur suffit de taper trois lettres et de cliquer dans la liste obtenue pour choisir le médicament, et hop..., en trois clics et deux glissements de souris, « c’est dans la boite », sans qu'à aucun moment le clinicien n'ait été confronté aux informations pertinentes pour effectuer le meilleur choix thérapeutique !

Le logiciel devrait au contraire contribuer à l'amélioration de la connaissance du prescripteur sur les médicaments qu'ils prescrit ! (Une contribution à la FMC en quelque sorte)...

D'autre part, à l’heure où notre société souhaite une médecine transparente, partagée, fondée sur les preuves ; Alors que certains médecins se sont même inquiétés de la possibilité dans le futur et encore lointain DMP d’un masquage à leur insu par le patient de certains de ses problèmes de santé ou traitements ; Alors que nos logiciels nous disent presque tout de la prescription, et jusqu'à son horodatage à la milliseconde près :
Nous nous accommoderions encore de ne pas en connaître le motif ?

Un préalable à l’arrivée de l’aide décisionnelle dans les logiciels, serait probablement de tracer l’indication AMM dans le dossier patient.
En effet, sans l’indication :
  • Difficile de proposer un ajustement « fin » de la posologie (par exemple, une manière de la sécuriser serait que le logiciel puisse proposer par défaut la posologie usuelle dans l’indication retenue) ;
  • Impossible de relier la prescription à un référentiel de bonne pratique ;
  • Pas facile de lui associer une liste de médicament présentant une ASMR supérieure ;
  • Impensable de proposer une liste d’équivalents thérapeutiques économiquement avantageux...
D’où l’idée suivante :

>>> Généraliser la saisie d’une (sous-)indication (AMM ou non) ou d’un motif de prescription pour chaque ligne thérapeutique prescrite, dans un but « pédagogique », pour faciliter l’aide contextuelle en ligne et l’EPP (RBP, contrôle de cohérence de la prescription avec les données cliniques et biologiques du malade, analyse de pratique et EPP, et certification…)

Voir le diaporama : 3 diapos pour vous convaincre

(extraites d'une présentation faite au GMSIH devant l'équipe projet « Informatisation du circuit du médicament » le 13/06/2007)

3/ Sécurisation de l'administration des formes orales sèches

Approximativement la moitié des formes orales sèches sont identifiables « à l’œil nu » car les industriels savent aujourd'hui différentier leurs comprimés et gélules (forme, taille, couleur, inscription) !
Le déploiement de lecteurs code à barres permettrait à n'en pas douter de mieux sécuriser l'administration des médicaments aux malades (18 à 25% des erreurs médicamenteuses évitables). Mais, commençons peut être par utiliser aussi nos sens...
Ne serait-il pas possible aujourd’hui de s’appuyer sur une banque d’images numériques accessibles à tous les hôpitaux ? Encore un travail pour l'Afssaps...
D’où l’idée suivante :

>>> Sécuriser l’administration au malade par une double identification du médicament : lecture code barre ou étiquette RFID + outil de visualisation à partir de photos numériques standardisées à haute définition !

Voir le diaporama : 4 diapos pour vous convaincre

(extraites d'une présentation faite au GMSIH devant l'équipe projet « Informatisation du circuit du médicament » le 13/06/2007)


4/ Outils d'évaluation des pratiques de prescription - EPP individuelle et collective (certification des ETS)

Quel progiciel propose au médecin aujourd’hui dans son offre de base, les outils de restitution de sa pratique de prescription médicamenteuse, paramétrables, sans lesquels il n'est pas possible d'initier la moindre démarche d’EPP, quelle soit individuelle ou collective (certification) ?
D’où l’idée suivante :

>>> Permettre à chaque médecin d’analyser sa pratique de prescription médicamenteuse (EPP individuelle, certification, maîtrise médicalisée…) !