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Hôpitaux, cliniques, ARS, HAS, DGOS..., éditeurs de logiciels : Optimisez l’informatisation du circuit du médicament !

>>> Pour sécuriser et accroître l’efficacité, au meilleur coût, de la prise en charge thérapeutique du patient hospitalisé ou ambulatoire et du résident

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François PESTY
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Pétition 1
Pétition 2

 

Une 2ème pétition pour sauver chaque année en France des centaines de vies humaines mises en péril par des erreurs médicamenteuses évitables

 

SYSTÉMATISER LA MISE À DISPOSITION DES PERSONNELS INFIRMIERS DANS LEURS DOSSIERS DE SOINS INFORMATISÉS, D’UN OUTIL PERMETTANT LE CONTRÔLE VISUEL DE CONFORMITÉ A LA PRESCRIPTION DU MÉDICAMENT A PRÉPARER EN DOSES UNITAIRES (PLAN DE SOINS) OU À ADMINISTRER, EN S’APPUYANT SUR UNE BANQUE NATIONALE D’IMAGES NUMÉRIQUES DES PRÉSENTATIONS PHARMACEUTIQUES EN DOSES UNITAIRES (VOIE INJECTABLE) ET/OU DÉCONDITIONNÉES (FORMES ORALES SÈCHES) !

 

Pétition en ligne depuis le 20/07/2009 - 121 signataires au 08/01/2011 à 23h40 : Petition2_30-03-2012_22h45.pdf

 

Aujourd’hui, la moitié environ des médicaments administrés à l’hôpital est reconnaissable « à l’œil nu » même après déconditionnement. La forme, la taille, la couleur, et les inscriptions gravées sur les gélules et les comprimés permettent cette identification d’un seul coup d’œil ! L’utilisation de photos numériques « haute définition », « standardisées » et « recto-verso » (Cf. infra, les photos présentées) permettrait dès à présent de sécuriser l’administration des présentations visuellement identifiables.

 

Cela impliquerait de :

 

1/ Charger l’Afssaps (agence française du médicament) de créer et d’assurer la maintenance de cette banque d’images, mais aussi de rendre obligatoire la présence de ces images dans le dossier d'AMM (Autorisation de mise sur le marché) de chaque nouvelle présentation, avec effet rétroactif pour les anciennes à partir d'une date butoir, par exemple fin 2010 ;

 

2/ Mettre en place des mesures incitatives pour que les industriels différentient l’aspect des formes orales sèches (forme, couleur, taille, inscriptions) ;

 

3/ D’imposer un cahier des charges minimal aux éditeurs de logiciels couvrant la préparation des doses unitaires lors de la planification des soins, l’administration du médicament et sa traçabilité dans le dossier de soins informatisé. Il s’agit tout simplement d’afficher l’image numérique du médicament à préparer ou à administrer, avant validation par l’infirmier(e)

 

L’étude ENEIS1, menée en Aquitaine avait estimé entre 315.000 et 440.000 par an le nombre de séjours hospitaliers causés par un événement indésirable grave (EIG), dont 39% liés au médicament, pour lesquels la moitié aurait pu être évitée ! Selon plusieurs études, le médicament tue 2 à 3 fois plus aujourd’hui que la route et 8.0002 à 25.0003,4 décès annuels seraient dus à son mésusage.

 

Selon les experts de l’erreur médicamenteuse évitable5, les incidents ou accidents les plus fréquents surviennent au moment de l’administration du médicament (18 à 35%) : Le patient ne reçoit pas le médicament dont il a besoin et qui lui était prescrit, ou alors il reçoit un médicament non prescrit, ou à un dosage, une forme, ou par une voie d’administration, qui ne correspondent pas à la prescription ; Les conséquences peuvent être graves...

 

Pourtant les nouvelles technologies et de simples photographies numériques pourraient permettre le plus souvent d’éviter de telles erreurs ;

 

Ci-dessous, quelques photographies numériques empruntées à la banque d’images constituées par Mme le Dr Emmanuelle GEORGES, dans le cadre de sa thèse de médecine ;

 

Cliquer sur l'image pour ouvrir 4 diapositives démontrant l'utilité d’intégrer un tel outil de contrôle visuel dans les logiciels hospitaliers

 

Le code barre (médicaments et patient) et la puce RFID (patient) sont des moyens complémentaires de sécuriser l'identification

 

Qu’attendent nos députés pour déposer des amendements, rédiger des propositions de Loi et inscrire dans la réglementation l’obligation pour les « dossiers patients » ou « dossiers de soins » informatisés de proposer systématiquement aux infirmier(e)s ce service fortement sécurisant ? Pour charger l'agence du médicament (Afssaps) de créer et d'assurer la maintenance d'une banque nationale d'images numériques des médicaments en doses unitaires ou déconditionnés afin de permettre cette sécurisation ?

 

Qu’attend donc le gouvernement pour l’imposer par décret ou par arrêté ?

 

Plus généralement, qu’attend-on dans ce pays pour rendre obligatoire la certification des logiciels d’aide à la prescription – dispensation – administration à l’hôpital ?

 

En effet, la Loi de réforme 2004 de l’Assurance maladie a chargé la Haute Autorité de Santé d’élaborer un référentiel de certification pour les LAP. Un premier référentiel a été élaboré par la HAS et publié sur son site en août 2007, cela fait bientôt 2 ans. La HAS élabore actuellement un second référentiel adapté à l’hôpital. Mais à quoi peuvent bien servir ces référentiels s’ils ne sont pas appliqués et rendus obligatoires ?

 

Au lieu de cela, Madame BACHELOT, n'a pas hésité à rejeter un amendement qui rendait obligatoire la certification des logiciels d’aide à la prescription lors de l’examen du projet de Loi de financement de la sécurité sociale 2009, au motif « qu'il ne fallait pas ajouter d’autres contraintes aux éditeurs de logiciels médicaux »...

 

 

 

Pour des raisons techniques (abandon par Microsoft), il n'est plus possible aujourd'hui de signer la pétition

 

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Lire et signer également la pétition 1 : pour rendre obligatoire dans les logiciels de prescription la présence d’un module facilitant et systématisant la « réconciliation » des traitements en cours du patient : Pétition 1 : Intégrer "histo remb"

 

[1] « Les événements indésirables graves liés aux soins observés dans les établissements de santé :

Premiers résultats d’une étude nationale ». Etudes et Résultats N°398 – Mai 2005 – Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES) – Ministère de la santé : http://www.sante.gouv.fr/drees/etude-resultat/er398/er398.pdf

 

[2] « Médicaments : Tout ce que l’on ne vous dit pas ». L’Express. Julie JOLY et Estelle SAGET. 4 juin 2009 : http://www.lexpress.fr/actualite/sciences/sante/tout-ce-que-l-on-ne-vous-dit-pas-sur-les-medicaments_764792.html

 

[3] D’après M. Erick ROCHE, Directeur général des laboratoires BIOGARAN : http://www.biogaran.fr/mauvais-usage-medicament-000-morts-par-france-fil-1695 Dépêche également reprise par Destination Santé le 20 mai 2009 : http://www.destinationsante.com/Mauvais-usage-du-medicament-25-000-morts-par-an-en-France.html

 

[4] « Objectif : Observance – L’enquête ». Myriam LORIOL. Le Moniteur des Pharmacies - N° 2758 – cahier. 13 décembre 2008

 

[5] « Medication Safety Report » : Creation of a better medication safety culture in Europe: building up safe medication practices - Expert Group on Safe Medication Practices – Conseil de l’Europe – mars 2007 : http://www.gs1health.net/downloads/medication.safety.report.2007.pdf

 

 


 

 

François PESTY

Expert Conseil en organisation et informatisation du circuit du médicament

Consultant indépendant et engagé

2, square Gay Lussac

78330 Fontenay le Fleury

Francois.PESTY@Wanadoo.fr

01 30 45 03 59 / 06 88 89 53 51